S'attacher
peu à peu
sans même le vouloir
ni le décider
un jour
on découvre
que l'on est dans le lien
que l'on n'y peut rien
que c'est trop tard
On nie
se dit
que non
on peut arrêter
quand on veut
libre de larguer les amarres
tiens maintenant
ou mieux
demain
oui demain
toujours demain
et puis accepter
reconnaître
que c'est ce dont
que nous sommes des animaux grégaires
qui vivent en troupeaux
en inter relation
et que la première
que l'on connaît
est celle du cordon
ombilical
et que la cicatrice
qu'il nous a laissé
est centre de notre gravité
autour duquel notre monde gravite
et de poursuivre
toute
une vie durant
sa quête d'équilibre
et de retour
dans les jardins d'Eden
en apesanteur
dans un monde aquatique
et être porté
et protégé
dans l'harmonie
Et puis
on grandit
on sait que l'on ne peut jamais retourner
sur ses pas
On abandonne sur son chemin
son rêve paradisiaque
le troquant
contre le cynisme
et l'amertume
Et là
on est vieux
asséché à jamais
presque mort
C'est très beau et même un peu dérangeant de réalité finalement....
RépondreSupprimerOn s'attache...on s'emprisonne!
... et se relie à la vie !
SupprimerDes bises
Encore un bien joli texte, plein de coeur de mots justes...
RépondreSupprimerBravo
Bisous
Regarder, voir, ressentir, être humain quoi !
SupprimerDes bises et un grand merci à toi !
C'est vrai qu'on ne peut pas revenir sur ses pas, mais on s'enrichit des liens qu'on a tissés, ils nous aident à avancer, et si l'on a de la chance (et tu sais que j'en ai), on garde l'attachement pour la vie avec ses amis. Bien sûr il y a des déceptions, des regrets, des sentiments de trahison, mais je crois qu'il faut garder toujours à l'esprit que le véritable attachement restera toujours. Donc, pas d'amertume, ou alors momentanée seulement! Voilà ce que je ressens de mon côté.
RépondreSupprimerBises, de Madame J.
Merci, Madame J., d'avoir partagé un peu de toi.
SupprimerJe te souhaite un beau week-end.
Des bises