dimanche 25 mars 2012

Décalage horaire



Dans quelque poignée de journée, à n'en pas douter, je vais aimer les soirées qui s'étirent et le soleil qui nous accompagne jusqu'au bout de l'apéritif. 
Mais pour cela, il va nous falloir, à vous comme à moi, beaucoup de courage et de café noir,  pour nous extirper le matin de notre couche, et partir, paupière et pas lourd, direction le boulot.
Alors aujourd'hui, victime du décalage horaire, j'ai décidé que j'étais partie en voyage, et suis partie en exploration de mon quartier et de ma ville, nez en l'air et appareil photo en bandoulière.
Sous la protection de la Bonne Mère, le soleil et la mer cuisent et patinent les façades, et Marseille se  fait une beauté, se prépare à être Capitale Européenne de la Culture.






















Non, ma ville n'est pas jolie, elle ne fait rien pour plaire. Elle est pauvre, sale et mal fichue, et je l'aime  mais souvent la déteste plus encore.













Et puis voici arrivée mon heure préférée, celle de la douceur anisée des terrasses, où le temps s'arrête, les jambes s'allongent, les langues se délient et les mains s'envolent, les gens s'interpellent  et soudain je sais que je suis d'ici.






2 commentaires:

  1. Ca donne envie de visiter Marseille ! :)

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  2. Pour cela, comme souvent il te faudra un guide ou te perdre dans ses rues, et visiter ses calanques dont je parlerais peut-être cet été ...

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