C'est mon karma, c'est une fatalité, suis un aimant à animal bizarre, un poil névrosé. Je sais ce que vous pensez, vous n'êtes pas les premiers, j'y ai déjà réfléchi ...
Nous en resterons donc au constat, que toute ma vie est jalonnée de présence d'animaux bizarres, au comportement inadéquat, dont l'amour envahissant interdit tout respect de ma pseudo-autorité.
Chiens, chats et même rats (à mon corps défendant) ont envahi ma maison qui est devenue leur, et dont je n'étais que l'invitée ; choyée, aimée outre mesure, je n'en demandais pas tant.
Ce sont succédés des chiens que nul ne pouvait approcher, sauf moi, des qui mordaient, mais pas moi, des qui fuyaient l'humain, mais pas moi, des qui dormaient sur mes genoux, se vivaient caniches et pesaient 60kg. Des jaloux, des exclusifs, qui ne toléraient pas que je communique avec autrui, m'étouffaient sous leur corpulence hors norme me forçant à raccrocher le téléphone, par souci de survie.
J'ai donc opté pour du plus raisonnable, du plus manipulable, des chats, des joueurs dont le terrain de sport se limitait à mes chevilles. Des qui font leur nid dans ma couette, des qui me harcèlent pour que je remplisse leur gamelle, nettoie leur caisse.
Le dernier en date, m'a été imposé alors que j'étais fermement décidée à reprendre mon indépendance. Il était là, trop tard, trop faible, trop chamallow, j'ai cédé, je l'ai adopté. Enfin, il m'a adoptée, je me suis laissée envahir. Le diable était en place, ma vie domestique est devenue un doux enfer.
La bestiole a pris possession de l'espace en a refait la déco. Sur son passage la babiole fragile a volé en éclat. Et là, soyons honnête, si vous voulez que votre couple dure (celui du chat et vous), oubliez tout sentimentalisme, sortez votre balayette. Les coussins en mousse dont vous envisagiez de vous débarrasser sont partis en copeaux éparpillés sur deux étages.
Le canapé, le douillet, le confortable est devenu sien. C'est là où il vous attend lorsque vous quittez son appartement.
Vous lui interdisez l'entrée de votre chambre. Il campe devant. Vous vous y attardez plus que de raison, vous n'êtes pas à l'abri d'un dépôt merdeux devant la porte.
Le soir, poussant la porte de l'immeuble, gravissant les étages vous ne pouvez ignorer ces miaulements.
Enfin chez vous (chez lui) il ne vous lâchera plus d'une semelle. Vous avez appris à marcher autrement, lever le pieds, faire des ronds de jambes en équilibre instable. Vous préparez le repas, et sans cesse vous le déquillez du plan de travail. Ce n'est pas la place d'un chat. Vous mangez, vous l'expulsez de la table. Ce n'est pas la place du chat. Vous allez goûter à un repos bien mérité devant un écran, en compagnie d'un livre, il est sur vos genoux. C'est la place du chat. Il s'allonge sur vous, guette vos regards, exige une patte sur votre menton, exige des caresses. Vos mains courent sur le clavier, il plante ses griffes dans votre joue. Vous vous dégagez. Il vous mord la jugulaire. Vous le caressez. Il cesse. Toujours ronronnant. Et puis, au bout de quelques heures, il s'apaise.
Et le pire est que cette bestiole, que vous n'êtes pas parvenue à nommer, inutile de vous creuser la tête, vous n'avez pas à l'appeler, il est toujours toujours présent, et bien vous l'aimez. Bizarrement.
Allez donc comprendre pourquoi, mais vous les aimez les animaux bizarres ...
Nous en resterons donc au constat, que toute ma vie est jalonnée de présence d'animaux bizarres, au comportement inadéquat, dont l'amour envahissant interdit tout respect de ma pseudo-autorité.
Chiens, chats et même rats (à mon corps défendant) ont envahi ma maison qui est devenue leur, et dont je n'étais que l'invitée ; choyée, aimée outre mesure, je n'en demandais pas tant.
Ce sont succédés des chiens que nul ne pouvait approcher, sauf moi, des qui mordaient, mais pas moi, des qui fuyaient l'humain, mais pas moi, des qui dormaient sur mes genoux, se vivaient caniches et pesaient 60kg. Des jaloux, des exclusifs, qui ne toléraient pas que je communique avec autrui, m'étouffaient sous leur corpulence hors norme me forçant à raccrocher le téléphone, par souci de survie.
J'ai donc opté pour du plus raisonnable, du plus manipulable, des chats, des joueurs dont le terrain de sport se limitait à mes chevilles. Des qui font leur nid dans ma couette, des qui me harcèlent pour que je remplisse leur gamelle, nettoie leur caisse.
Le dernier en date, m'a été imposé alors que j'étais fermement décidée à reprendre mon indépendance. Il était là, trop tard, trop faible, trop chamallow, j'ai cédé, je l'ai adopté. Enfin, il m'a adoptée, je me suis laissée envahir. Le diable était en place, ma vie domestique est devenue un doux enfer.
La bestiole a pris possession de l'espace en a refait la déco. Sur son passage la babiole fragile a volé en éclat. Et là, soyons honnête, si vous voulez que votre couple dure (celui du chat et vous), oubliez tout sentimentalisme, sortez votre balayette. Les coussins en mousse dont vous envisagiez de vous débarrasser sont partis en copeaux éparpillés sur deux étages.
Le canapé, le douillet, le confortable est devenu sien. C'est là où il vous attend lorsque vous quittez son appartement.
Vous lui interdisez l'entrée de votre chambre. Il campe devant. Vous vous y attardez plus que de raison, vous n'êtes pas à l'abri d'un dépôt merdeux devant la porte.
Le soir, poussant la porte de l'immeuble, gravissant les étages vous ne pouvez ignorer ces miaulements.
Enfin chez vous (chez lui) il ne vous lâchera plus d'une semelle. Vous avez appris à marcher autrement, lever le pieds, faire des ronds de jambes en équilibre instable. Vous préparez le repas, et sans cesse vous le déquillez du plan de travail. Ce n'est pas la place d'un chat. Vous mangez, vous l'expulsez de la table. Ce n'est pas la place du chat. Vous allez goûter à un repos bien mérité devant un écran, en compagnie d'un livre, il est sur vos genoux. C'est la place du chat. Il s'allonge sur vous, guette vos regards, exige une patte sur votre menton, exige des caresses. Vos mains courent sur le clavier, il plante ses griffes dans votre joue. Vous vous dégagez. Il vous mord la jugulaire. Vous le caressez. Il cesse. Toujours ronronnant. Et puis, au bout de quelques heures, il s'apaise.
Et le pire est que cette bestiole, que vous n'êtes pas parvenue à nommer, inutile de vous creuser la tête, vous n'avez pas à l'appeler, il est toujours toujours présent, et bien vous l'aimez. Bizarrement.
Allez donc comprendre pourquoi, mais vous les aimez les animaux bizarres ...
Je ne suis donc pas seule à être mordue par son chat, Mr Flint très exclusif dort sur mes genoux ne supporte pas que je l'absente, pianote sur l'iPad, m'assoit devant le Pc, il me suit partout se couche dans mes jambes est exclusif tyrannique, je suis sa chose ... Mais je l'aime d'amour cette boule à poil! Bonne journée, plein de bises
RépondreSupprimerCatherine
belle déclaration :)
RépondreSupprimerMoi demain je reçois mon tout premier chaton. A te lire, je sens que je vais vite devenir accro... J'ai peur d'être une mauvaise maitresse, et si elle ne m'aimait pas ? Puis j'arrive toujours pas à trouver un nom.
Tu as de la chance de voir tes efforts et sacrifices récompensés. Moi parfois j'ai l'impression que je suis uniquement l'esclave de mon chat et... son portier !
RépondreSupprimerCet animal est l'incarnation même de l'ingratitude. Mais bon, je l'adore quand même !
Que des histoires ces chats! Tous victimes!!! ...consentantes ^^
RépondreSupprimerTout pareil ...
RépondreSupprimerLes miens sont moins "bizarres" mais ne sont pas pour le moins "débiles" : un chien de 48 kilos, qui se plaît sur mes genoux :) et un chat pas très câlin (enfin, quand il a décidé^^) qui se plaît dans son hamac (le rideau du salon ...)
Mais ma vie, ma maison, jamais sans animaux ... c'est plus fort que moi ... je les aime trop :)
Chez nous: un chat qui a peur des oiseaux, un poisson qui nage exclusivement sur le dos, un lapin aux yeux vairons qui veut que le chat soit son ami.... Bizarres? Vous avez dit bizarres?
RépondreSupprimerOh c'est mignon :) le mien aussi il est bizarre, il ne supporte pas les portes fermées et mange de la soupe ^^ bonne soirée!
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