Vous l'aurez deviné,
si vous me lisez
depuis quelques mois,
La Canebière
je l'arpente
je la fréquente au quotidien
et chaque année
à la même période
je suis en over-dose
un trop plein
de misère
de décrépitude
d'abandon
et de crasse
Et éviter les regards
les flaques d'urine
retenir sa respiration
changer de trottoir
Fuir les regards
les bagarres
les égarés de la vie
les oubliés de la société
et les rassemblements avinés
Et je me raccroche à mes souvenirs
et mes rêves
de vacances
dans ce pays lointain
Celui qui m'attend demain
Ici
là-bas
ce n'est pas si différent
la même pourriture
les mêmes sourires
La même violence
la même joie de vivre
et les mêmes odeurs troublantes
de putréfraction
La même violence
la même joie de vivre
et les mêmes odeurs troublantes
de putréfraction
Heureusement que je ne vais pas dans le centre tous les jours. Une fois par mois et encore me suffit amplement
RépondreSupprimerJe suis allée à marseille pour la première fois cet été et je te comprends !! J'ai pu constater en parlant avec des marseillais qu'ils ne s'y faisaient pas non plus, ça m'a rassuré un peu et j'en suis vite partie :)
RépondreSupprimerMais voilà, c'est ma ville, celle dont je suis partie, pour laquelle je suis revenue, alors, je l'assume, même si souvent, elle m'insupporte ...
RépondreSupprimerComme je te l'avais déjà dit je crois, c'est ce qui m'avais choquée à Marseille. Mais je peut comprendre l'amour que tu porte a ta ville malgré ses défauts, comme un attachement familiale, on a une histoire avec la ville ou l'on vit, avec ses défauts et ses qualités ;)
RépondreSupprimer(Mais bon ça m'a convaincue de ne pas vivre a marseille par contre ^^)