vendredi 31 août 2012

Des parfums d'ici et d'ailleurs


Vous l'aurez deviné,
si vous me lisez
depuis quelques mois,
La Canebière
je l'arpente
je la fréquente au quotidien

et chaque année 
à la même période
je suis en over-dose

un trop plein
de misère
de décrépitude
d'abandon
et de crasse

Et éviter les regards
les flaques d'urine
retenir sa respiration
changer de trottoir

Fuir les regards
les bagarres
les égarés de la vie 
les oubliés de la société 
et les rassemblements avinés

Et je me raccroche à mes souvenirs
et mes rêves 
de vacances
dans ce pays lointain 

Celui qui m'attend demain



Ici 
là-bas
ce n'est pas si différent

la même pourriture
les mêmes sourires

La même violence
la même joie de vivre

et les mêmes odeurs troublantes
de putréfraction 










4 commentaires:

  1. Heureusement que je ne vais pas dans le centre tous les jours. Une fois par mois et encore me suffit amplement

    RépondreSupprimer
  2. Je suis allée à marseille pour la première fois cet été et je te comprends !! J'ai pu constater en parlant avec des marseillais qu'ils ne s'y faisaient pas non plus, ça m'a rassuré un peu et j'en suis vite partie :)

    RépondreSupprimer
  3. Mais voilà, c'est ma ville, celle dont je suis partie, pour laquelle je suis revenue, alors, je l'assume, même si souvent, elle m'insupporte ...

    RépondreSupprimer
  4. Comme je te l'avais déjà dit je crois, c'est ce qui m'avais choquée à Marseille. Mais je peut comprendre l'amour que tu porte a ta ville malgré ses défauts, comme un attachement familiale, on a une histoire avec la ville ou l'on vit, avec ses défauts et ses qualités ;)
    (Mais bon ça m'a convaincue de ne pas vivre a marseille par contre ^^)

    RépondreSupprimer