mardi 11 septembre 2012

Parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien !

Aujourd'hui, là maintenant, à l'heure où je vous écris, je me fais une pause beauté.

Dans un premier temps, j'ai cherché à me faire dorloter, dans de l'authentique, en fuyant le piège à touriste. Et j'ai trouvé çà




le genre de chose lieu, en sous-sol, dont on peut à la limite pousser la porte accompagnée d'une bonne copine, bourrée de bonne humeur et d'humour. Elle se reconnaîtra.

Bref, là, je ne l'ai pas senti. Tout au moins ce que j'ai senti, ne m'incitait en rien à poursuivre mon exploration.

Je me suis donc renseignée, auprès de femmes ayant posé leur bagages pour quelques années dans cette ville, et qui se sont empressées de me mettre en garde : les massages ayurvédiques sont certes une expérience, pas toujours très agréable mais intéressante, seulement voilà, comme très souvent en Inde, rien n'est jamais simple. Après analyse, il semblerait que souvent les huiles de massages indiennes contiennent  quelques adjuvants types métaux lourds, pas franchement bio.

Voilà voilà.

Adieu rêves de milles et une nuit. Retour à l'essentiel. Direction bazar. Pour acheter çà


Parce que oui, là je vous dois une explication : si côté peau, ce l'humidité ambiante est un délice, côté cheveux nous frisons la rupture. Ils se refusent à sécher, se rebellent et virent à la filasse. Sans oublier la chute saisonnière qui pointe le bout de son nez accompagnée de son inévitable et irraisonnable copine déprime.

Après un rapide sondage, il semblerait que je ne sois pas la seule à souffrir de ce problème ... ce qui me fut confirmé par la taille du rayonnage consacré aux produits capillaires en tout genre. Toutes sortes d'huiles (dont l'olive, hors de prix pour des budgets indiens), des teintures (toutes noires qui colorent plus noir), des crèmes avant, après shampooing, et des trucs dont je ne comprends même pas l'usage.

Donc, dans ces situations, le plus sage est de faire simple ... J'ai donc acheté deux shampooings en poudre. Le premier, le gros pot, va venir remplacer son frère qui trône aux côté du Lush sur le rebord de ma baignoire. J'adore son parfum épicé, sa texture douce qui me fait le cheveux léger. Le second, que je viens d'essayer, afin d'ôter l'huile qui depuis hier était posée là, sur mon crâne, et un peu sur mes cheveux, et pour finir sur ma taie d'oreiller ... me prouvant ainsi, que mon impression était la bonne elle contient bien de l'huile de cade ...

Car si au milieu de tant d'autres elle a su me séduire cette huile, c'est en raison de sa composition complète s'affiche sur le packaging ! Sur les autres, le mystère plane ... les soupçons également ...

Et maintenant, me direz-vous. Et bien maintenant, je bois un café, en regardant le paysage, grignotant des ORÉO. Mes cheveux, enfin revenus à la raison, sèchent en bon ordre, sentent délicieusement bon, et je vous écris les mains enduites de ... VASELINE ... Car oui, la VASELINE, est mon secret honteux, qui ne quitte jamais ma trousse de toilette, ni en plus petit format mon sac. Indispensable en voyage pour remplacer l'huile à démaquiller, réparer les peaux et les lèvres abîmées. Même usage que la CRÈME DE 8 HEURES d'ELISABETH ARDEN, tout autant chimique minérale, mais bien moins chère.  Et puis moi ces pots, je les trouve mignons, et la texture de cette marque est à nulle autre pareille. Et eux, je ne les trouve pas en France. Je vais donc en faire provision. Mais pas bien sûre d'être comprise, je vais m'abstenir d'en offrir ...

Il est donc temps pour moi de m'enfuir, appareil photo autour du coup, explorer cette ville sans charme de BANGALORE, en quête de Khol, et de parfums ... Mais ça, c'est pas gagné ...

2 commentaires:

  1. Joli récit de voyage, c'est vrai qu'en Inde, elles ont particulièrement le cheveu soyeux ! je ne connaissais pas l'usage de la vaseline pour démaquiller...

    RépondreSupprimer
  2. Jed n'y suis jamais allée, tu dois te régaler, bon pour le cheveux je vois ce que tu veux dire
    Bisous

    RépondreSupprimer