vendredi 12 octobre 2012

Ce matin ma ville est grise, ma ville est triste, elle se débat contre les nuages.

Hier, il a plu. J'ai presque eu froid. J'ai mis une veste, j'ai couvert mon cou dans la douceur d'une écharpe, y emprisonner mon parfum.

Et je me suis souvenu que rien ne dure, que si l'éternité existe elle n'est pas pour maintenant. 

Bientôt nous rallumerons les cheminées. Déjà les jours ont raccourci.



C'est ainsi.

Ces pensées m'ont accompagnée toute la nuit et c'est en compagnie que je me suis éveillée.

J'étais de repos, bien déterminée à en profiter, commettre des actes essentiels, câliner mes cheveux,  vernir mes ongles, en grenat, couleur d'automne. 

Mon téléphone a sonné, une invitation pour un café, quand je veux, peux, le mieux étant dans une heure.

J'ai bondi hors de mon lit, sous la douche rincer mes cheveux. Je me suis préparée sans trop y réfléchir, me souriant dans le miroir. Je me suis trouvée belle. En ai été étonnée. Sans m'y attarder. 

C'était bien.

En chemin j'ai croisé un ami perdu de vue depuis trop longtemps. Il a confirmé ce que m'avait dit mon miroir, insistant sur sa sincérité. 

Le soleil a refait son apparition. 

Il fait beau. 

Je suis heureuse



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