Ses mains battaient le rythme
à contre-temps
Son visage rayonnait d'une joie sans fausse pudeur
de celle que l'on abandonne au sortir de l'enfance
Et moi que la musique pseudo tzigane agaçait
ai été fascinée par cet homme
cet innocent
au destin que je ne pouvais qu'imaginer brisé
Je me suis mise en embuscade
pour ne me saisir que d'elles
ses mains
Elles si fines
longues
belles
qui trahissaient
encore sa jeunesse
Son visage demeurera caché
par respect des lois
de son anonymat
de son intégrité
Et puis j'ai songé
comment l'oublier
que l'hiver bientôt va faire son apparition
brutal
cruel
Et lui
lui
cet enfant
cet orphelin sans âge
saura-t-il l'affronter
saura-t-il le combattre
saura-t-il le vaincre
Et le retrouverai-je
intact
inchangé
l'année prochaine
au dégel
Contente de retrouver tes mots, et superbe photo ;)
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