Et me revoilà, prête à répondre aux questions de la charmante MY CUP OF TEA, à présent toute gênée d'avoir pu m'incommoder. Que nenni ! Je me suis prise au jeu, m'amuse. Comme quoi ...
2/ D'où vient le nom de ton blog ?
Alors bien sûr je pourrais faire intelligent. Faire une analyse me faire passer pour ce que je ne suis pas. Vous dire que Pimprenelle c'est en référence avec les rendez-vous nocturnes, que je prends avec vous au quotidien pour mieux vous écrire.
Que c'est la nuit que ma muse me rend visite que l'inspiration se fait jour. C'est la nuit alors que tout s'apaise, que le chat ou l'amoureux s'endort à mes côtés, que le sommeil me fait défaut, que je m'attelle derrière mon clavier.
Que la journée des idées effleurent mon esprit et c'est le soir qu'elles fleurissent. Dans la journée il me faut m'en saisir, les noter, vite avant qu'elles s'envolent. Le soir je les travaille, les torture, décortique. Dans la journée je me saisis d'un concept, un détail, un n'importe quoi sans importance. Le soir j'en fais ...
ce que je peux ...
Que le soir ils me faire courir mes doigts sur le clavier, sinon elles me harcèlent, me réclament toute mon attention, monte la garde contre le marchand de sable.
Que le soir mon blog remplace mon nounours celui que j'ai perdu je ne sais pas où, je ne sais pas comment, et dont je porte encore le deuil et l'odeur et le souvenir de sa fourrure rugueuse et de ses yeux de verre froids contre ma joue.
Qu'aujourd'hui, c'est un hérisson, un déglingos, qui veille sur mon sommeil. Que c'est un cadeau débile d'une personne qui m'est chère, une qui ne m'a jamais lâché la main depuis mon enfance, une dont la ligne de vie est parallèle à la mienne, ma sœur née d'une autre mère et d'un autre père. Celle qui sait tout de moi, à qui je ne peux rien cacher.
Et puis je pourrais vous expliquer pour la papillote.
Que ce mot me fait penser à un papillon en chrysalide.
Que j'aime la cuisine en papillote, que c'était ainsi que je faisais cuire le poisson pour mes garçons. Avec des petits légumes, en petits dés et colorés pour mieux les berner. Ils n'aimaient pas le légumes. Ils n'ont pas changé.
Que j'aime la papillote, parce que c'est savoureux, que j'y mets plein d'épices qui me font voyager. Que c'est une cuisine saine sans en avoir l'air. Gaie qui laisse s'épanouir mon imagination.
Que j'aime la papillote, la friandise de fin d'année. Le bonbon à surprise enveloppé dans du papier frangé et doré. Mes préférés dissimulaient des pétards qui effrayaient les parents. On avait le droit parce que c'était Noël. Que ce jour on ne peut pas gronder les enfants.
Que l'hiver, que je m'obstine à ne pas y allumer le chauffage, lorsqu'il m'arrive de dormir en solo c'est en papillote dans ma couette que je m'endors. Que la couette est une invention géniale, un investissement que jamais je ne regrette, qu'elle et moi entretenons une relation privilégiée, qu'elle connais presque autant de choses que mon amie. Qu'elle a essuyé mes larmes, était témoin de mes bonheurs, malheurs et amours. Que ce dernier pluriel est pour faire joli. Que je me lui offerte pour inaugurer ma nouvelle vie.
Non. En fait choisir un nom, prendre une décision que j'imaginais à long terme, un nom qui pouvait me coller à la peau, jusqu'à empoisonner mon existence fut un vrai calvaire, dont il me fallait me sortir. Rapidement.
En une soirée.
Alors moi j'aime jouer avec les mots, les faire sonner résonner, se répondre les uns aux autres. J'ai eu un autre blog avec un autre prénom, que j'en voulais un autre tout aussi ancien, qui ne me rappelle personne. Personne que j'ai connu, rencontré dans ma vie. Juste des souvenirs d'un rendez-vous d'un autre temps, bientôt ensevelis sous des tonnes de sable. Un prénom qui sonne et se fait écho enrobé de la douceur d'un mot qui lui ressemble.
Deux mots séparés par un bien plus petit qu'eux, un supplément de douceur et de musicalité.
2/ D'où vient le nom de ton blog ?
Alors bien sûr je pourrais faire intelligent. Faire une analyse me faire passer pour ce que je ne suis pas. Vous dire que Pimprenelle c'est en référence avec les rendez-vous nocturnes, que je prends avec vous au quotidien pour mieux vous écrire.
Que c'est la nuit que ma muse me rend visite que l'inspiration se fait jour. C'est la nuit alors que tout s'apaise, que le chat ou l'amoureux s'endort à mes côtés, que le sommeil me fait défaut, que je m'attelle derrière mon clavier.
Que la journée des idées effleurent mon esprit et c'est le soir qu'elles fleurissent. Dans la journée il me faut m'en saisir, les noter, vite avant qu'elles s'envolent. Le soir je les travaille, les torture, décortique. Dans la journée je me saisis d'un concept, un détail, un n'importe quoi sans importance. Le soir j'en fais ...
ce que je peux ...
Que le soir ils me faire courir mes doigts sur le clavier, sinon elles me harcèlent, me réclament toute mon attention, monte la garde contre le marchand de sable.
Que le soir mon blog remplace mon nounours celui que j'ai perdu je ne sais pas où, je ne sais pas comment, et dont je porte encore le deuil et l'odeur et le souvenir de sa fourrure rugueuse et de ses yeux de verre froids contre ma joue.
Qu'aujourd'hui, c'est un hérisson, un déglingos, qui veille sur mon sommeil. Que c'est un cadeau débile d'une personne qui m'est chère, une qui ne m'a jamais lâché la main depuis mon enfance, une dont la ligne de vie est parallèle à la mienne, ma sœur née d'une autre mère et d'un autre père. Celle qui sait tout de moi, à qui je ne peux rien cacher.
Et puis je pourrais vous expliquer pour la papillote.
Que ce mot me fait penser à un papillon en chrysalide.
Que j'aime la cuisine en papillote, que c'était ainsi que je faisais cuire le poisson pour mes garçons. Avec des petits légumes, en petits dés et colorés pour mieux les berner. Ils n'aimaient pas le légumes. Ils n'ont pas changé.
Que j'aime la papillote, parce que c'est savoureux, que j'y mets plein d'épices qui me font voyager. Que c'est une cuisine saine sans en avoir l'air. Gaie qui laisse s'épanouir mon imagination.
Que j'aime la papillote, la friandise de fin d'année. Le bonbon à surprise enveloppé dans du papier frangé et doré. Mes préférés dissimulaient des pétards qui effrayaient les parents. On avait le droit parce que c'était Noël. Que ce jour on ne peut pas gronder les enfants.
Que l'hiver, que je m'obstine à ne pas y allumer le chauffage, lorsqu'il m'arrive de dormir en solo c'est en papillote dans ma couette que je m'endors. Que la couette est une invention géniale, un investissement que jamais je ne regrette, qu'elle et moi entretenons une relation privilégiée, qu'elle connais presque autant de choses que mon amie. Qu'elle a essuyé mes larmes, était témoin de mes bonheurs, malheurs et amours. Que ce dernier pluriel est pour faire joli. Que je me lui offerte pour inaugurer ma nouvelle vie.
Non. En fait choisir un nom, prendre une décision que j'imaginais à long terme, un nom qui pouvait me coller à la peau, jusqu'à empoisonner mon existence fut un vrai calvaire, dont il me fallait me sortir. Rapidement.
En une soirée.
Alors moi j'aime jouer avec les mots, les faire sonner résonner, se répondre les uns aux autres. J'ai eu un autre blog avec un autre prénom, que j'en voulais un autre tout aussi ancien, qui ne me rappelle personne. Personne que j'ai connu, rencontré dans ma vie. Juste des souvenirs d'un rendez-vous d'un autre temps, bientôt ensevelis sous des tonnes de sable. Un prénom qui sonne et se fait écho enrobé de la douceur d'un mot qui lui ressemble.
Deux mots séparés par un bien plus petit qu'eux, un supplément de douceur et de musicalité.
Je prends tellement de plaisir à te lire que je suis bien contente de ta petite révolution dans le monde bien conventionnel du tag ! Merci.
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