jeudi 1 novembre 2012

Méditations itinérantes


Et réapprendre à se faufiler dans les rues, dès les nuages chassés, que le soleil réapparait. Redevenir opportuniste, en toute impunité. 

Reprendre goût aux promenades, par ces jours bénis de long week-end. 

Et oublier les kilos de lainages, réapprendre à se faufiler envers et contre tout, pris en quelques jours,  à dresser les bras en rajustant le manteau, d'un discret mouvement d'épaule.



Et faire des photos et faire le vide. Et fermer les yeux et ouvrir les narines. Savourer la vitalité de l'air qui y pénètre. Des enfants courent et nous poursuivent inépuisablement. Je bénie le ciel d'avoir permis aux femmes d'être stériles aux abords de leur cinquante ans. Y a une justice tout de même !


Aujourd'hui, je ne veux pas travailler, je ne veux pas réfléchir. Aujourd'hui je veux marcher nez au vent, je veux oublier mon quotidien, laisser les choses reprendre leur place, la digestion se faire. 
Et me taire.


1 commentaire:

  1. C'est bon de marcher nez au vent dans l'air vif. De s'en mettre plein les yeux. ça nettoie l'esrprit ! Tes photos sont très belles.

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