jeudi 22 mars 2012

Quand on veut


Donc, il est une baliverne, une escroquerie du XXIème, un sac à merde faisant les délices des gourous et des manipulateurs de tout poil, qui hérisse le mien, me met les nerfs en pelote, les transforme en fil de fer barbelé électrifié, une simple phrase, ces quelques petits mots : "quand on veut on peut" !


J'aurais aimé être une grande blonde à gros nichons, une plantureuse aux rondeurs de premier choix et bien placées, une époustouflante, une sage et  extravagante, une raffinée, une sublime à la démarche chaloupée au Q.I. de Stephen Hawking.  Modérée et extravagante. 






Et puis jeune et immortelle, comme tous ceux que j'aime, enfants, amoureux, amis et canaris. 


Mais des années  j'ai appris la leçon, à faire au mieux avec ce que je n'ai et ne suis pas. Et que dans la vie tout a un prix, rien n'est sans conséquence. 









La blondeur s'achète, chez Lush ou dans les Monoprix, aux côtés des masques réparateurs, sérums et crèmes de beauté. 

Mais la jeunesse n'a qu'un temps. Vieillir est un privilège, qui se raréfie avec les années, avec son cortège de désagréments, rides et douleurs, et nous mène aux portes de la sagesse ou de de la sénilité. Avec ou sans raison, là encore il semblerait que nous subissions, que l'on n'ait pas le choix des options.









Et puis il y a mon banquier, en embuscade au moindre excès. Il est l'autre homme de ma vie, qui la censure et lui refuse le droit au rêve. Avec lui aucune trêve des confiseurs, pas de cadeau, tout se monnaye se paye, avec intérêts, agios et interdits.

C'est mon conseiller qui n'est pas prêteur, mon père fouettard, qui fixe le cadre, gronde, sermonne et punit.




Mais dès lundi, je lui téléphone et  de lui rappeler le vieil adage "quand on veut on peut" 

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