Que vous soyez brune ou blonde, vous n'aurez pas droit au même traitement.
Une fois de plus, cette théorie je l'ai expérimentée dans toute sa palette, dans toutes ses nuances, et je vous livre le fruit de cette pratique qui consiste à changer de tête tous les 6 mois.
Si en amitié et en amour je suis de nature fidèle, si mon humeur est constante (mauvaise, toujours mauvaise), je ne m'accorde qu'un domaine d'action pour ma versatilité : le capillaire.
Et c'est ainsi qu'au fil des années j'ai pu naviguer de rayons en salons de coiffure et connaître :
- La période CHÂTAIN : celle de l'enfance, de ma prime jeunesse, où je ne savais pas, puis ne pouvais faire des reflets, des nuancer, mettre de la couleur, accrocher la lumière et les regards. Il ne fallait assumer d'être banale, invisible, noyée dans la masse. Et j'attendais le jour où, enfin je pourrais réveiller laisser s'exprimer mon originalité, et révéler ma nature par de l'artificiel ...
- La période/les périodes ROUSSE : la première, celle de l'adolescence, de la révolte silencieuse, des premières fois, celle où l'on devient rousse comme un pied de nez à sa famille, un doigt dressé face à sa bonne éducation, un poing levé face à la société.
Celle de tous les possibles, de la croisée des chemins, où l'on croit pouvoir faire des choix, celle dont gardera éternellement la nostalgie.
Alors on (je) y replonge dans ce bain de jouvence. On réapprend à dresser la tête, porter sa chevelure comme un flambeau. Les femmes adorent les hommes détestent. En s'en rit, et puis on se lasse de sa différence, et d'assumer encore et toujours. Alors ...
- je suis entrée dans ma période BRUNE, celle des belles italiennes à la féminité triomphante, aux courbes affolantes ; celles qui mettent le feu aux cœurs des hommes. Et pas que.
Et de découvrir qu'une couleur et toute ma bonne volonté, n'y peuvent rien faire : ce rôle n'est pas à mon répertoire, le costume était trop imposant pour moi.
Et de me découvrir victime d'attaques frontales. Avec les brunes, on ne prend pas de gants.
- J'ai décidé, je serai BLONDE, sur un coup de tête. Et je suis blonde, artificielle et j'en suis fière.
Et je découvre que d'être blonde c'est reposant. La blonde, on l'aborde, et en douceur, en s'en moque avec tendresse, on lui parle len-te-ment, on se penche sur son cas.
Car la blonde, telle sa fibre capillaire oxydée, c'est fragile, ça peut casser ...
- J'ai également eu, une courte période POIVRE & SEL, une erreur de pré-vieillesse, un moment oùui sans cesse ramènent leur fraise sous le glacis des teintures. l'on se croit passée outre les convenances, capable d'aimer et d'amadouer la traitrise de ces filaments obstinés, qui sans cesse ramènenet leur fraise sous sous le glacis des teintures.
Et finalement je réalise que je me préfère parée d'or que d'argent, que je disparaissais dans la grisaille ambiante ... et abdique, je ne suis pas celle que je me croyais être ...
Il y eut aussi la période VERTE un jour où je me suis baignée, par inadvertance au milieu de poissons nageant sur le dos, à des milliers de kilomètres de chez moi et de tout coiffeur, où il m'a fallu assumer de magnifiques reflets verts (bouteille), tête haute, espérant que les moins 1m65 n'y voient que du feu. Me trompant. Et où j'ai dû apprendre l'humilité.
La couleur pose le cadre, est ce que l'on voit en premier, ce par quoi on vous définit en premier, (le poids suivant de près) ce qui influe sur notre tenue, vêtements, maquillage, humeur, caractère et bien sûr relations humaines. Car le pire est que l'on s'adapte joue le jeu se le laisse dicter par quelques grammes de kératine.
Et voilà, que de nouveau je m'interroge, vais-je me laisser tenter par le Henné LUSH, qui m'a fait de l'œil, crié prends moi prends moi, et si oui, quelle couleur, et vais-je oser, et après ne vais-je pas le regretter, et assécher longueurs et pointes, et grands travaux mensuels, et récurage de la baignoire, et les cervicales mises à mal, et ...
et voilà, je recommence, suis toujours là, à me poser des questions existentielles !...
j'étais chatain clair jusqu'au moment où vers 15 ans mon rêve capillaire s'est réalisé : je me suis teinte en blonde et bien blonde et j'ai 47 ans et j'ai toujours cette couleur que je ne changerai pour rien au monde. Tu as raison notre couleur de cheveux influe sur le monde extérieur. Je trouve que les blondes sont douces et je resterai toujours avec mes cheveux blonds !!!
RépondreSupprimerPeut-être que j'aime explorer mes différentes facettes, mais j'aimerais tout comme toi, me découvrir tout en conformité avec une couleur, et enfin pouvoir dire : ça c'est ! Peut-être me faudrait-il essayer des mèches ...
SupprimerOn peut dire que tu as tout testé... Moi juste le roux, je suis blonde naturelle, je confirme tes propos... Sourire
RépondreSupprimerBisous
J'ai testé plus que je n'aurais voulu :) ...
SupprimerMerci et une belle soirée !
Bonjour:)
RépondreSupprimer. J'ai été blonde platine bébé
. Blonde dorée enfant
. Blonde foncée adoslescente
. Chatain cuivré aujourd'hui;)
Bref comme toi, un défilé de couleurs(sans compter les colos chimiques avant mon passage au naturel et les colos végétales)
Bises
Nathalie
Et bien décidons que nous sommes des aventurières, des Lara Croft des colorations :) !
SupprimerDes bises
Ah, j'ai testé aussi les couleurs comme toi, ma première était roux cuivré irlandais, on m'avait traité de folle à l'école, sinon ma couleur naturelle est blond avec quelques reflets... J'ai fait des couleurs mais souvent blondes finalement jamais brune, je pense être trop pâle et je ne sais pas ce que ça donne ! Le henné je connais un peu ça donne quelques reflets, tu peux tester, j'avais pris le naturel qui accentuait des reflets roux que j'avais avant, maintenant c'est plutôt blond foncé...
RépondreSupprimerTu as de jolis cheveux dorés ! Et tu m'as donné envie de changer quelque chose à mes cheveux ! :-)
Mais j'ai aussi, et à maintes reprises testé les hennés, dans toutes ses nuances de roux, et brun aussi (que je déconseille) ...
SupprimerUn mois de vacances me temps les bras, ce sera donc un mois de réflexion ...
Des bises !