Pour beaucoup cette semaine sonne le glas des vacances. Au boulot, l'ambiance est morose, les mines sont bronzées déconfites et renfrognées. Une rumeur grommelante fait vibrer les cloisons. Au milieu de cette atmosphère de morosité ensommeillée, surnage un sourire : le mien. Moi, qui sagement évite de leur demander comment ils vont les juilletistes, les aoûtiens, les ex-vacanciers, moi qui ai la tête dans ma valise, moi qui peaufine mes préparatifs, moi qui me sens pousser des ailes, moi la tête sur le tarmac, moi prête au décollage, moi toute légère, enjouée.
Bref, vous dont je connais la sagacité, l'aurez deviné, je m'en vais, je m'en vas, youpy ya, samedi, cest officiel, je suis en vacances !
Me restent donc 4 jours pour boucler ma valise, effectuer les ultimes formalités, avec une boule au ventre : la crainte d'oublier. Un essentiel, un indispensable, payer les impôts, confirmer les vols, les médocs, le code de la valise, le passeport, quelques bijoux de pacotille à glisser dans mon sac, mes câbles, pour l'ordi, le téléphone, l'appareil photo, sans oublier l'ordi, le portable, le téléphone, l'appareil photo, mon couteau suisse, MA crème grâce à laquelle je semble être plus jeune de 6 mois au moins, et puis des jupes et des robes, qui l'année passée m'ont fait cruellement défaut (un mois en jeans, j'ai cru qu'il allait me pousser des c...) et puis, p... qu'est-ce que j'oublis ?...
Et arriver à tout faire entrer dans la DELSEY, défendre ma réputation de voyager léger, rouler chaque Tshirt serré, coincer les chaussettes dans les tennis, le confiote dans les serviettes, respecter les limites pondérales draconiennes des compagnies aériennes, épater la galerie (indifférente). Et, dès mon arrivée, faire ma Mary Poppins avec mon Eastpack il will survive de cabine.
Et de m'imaginer vendredi, bondissant de mon lit pour faire, défaire, refaire mes bagages. Et samedi exténuée, et tirer ma valise, sac à dos me sciant l'épaule, et anticiper le décalage horaire, et quémander un surclassement, s'il te plaît madame, siou plaît Air France ... qui inéluctablement me sera refusé ...
Non mais faut pas croire, faut savoir souffrir pour être en vacances !
C'est le meilleur moment finalement, la fébrilité des derniers jours avant le départ e le départ...après ce sont les vacances cela passe vite et le retour est dégrisant on de bronze rapidement on se remet au travail à nos habitudes on est vite happé par le rythme de la vie quotidienne ...ah repartir en vacances ...en attendant belles vacances à toi qui a attendu tout l'été sagement que nous revenions pour pouvoir faire enfin tes valises... Plein d'amicales pensées
RépondreSupprimerUn doux mélange d'euphorie et d'angoisse ... Mais je pars un mois, faut s'organiser, et après ...
RépondreSupprimerDes bises et une douce soirée !
Bonnes vacances à toi! Profites en bien!!
RépondreSupprimerBises de Madame J.
Merci Madame, et je compte en profiter pleinement !
SupprimerDes bises !