dimanche 2 septembre 2012

Elle était là à m'attendre

cette année encore,  toujours plus délabrée, de guingois, éventrée, chaise vide, fidèle gardienne de mes jours et mes nuits dans mon pays lointain. Elle m'accueille. Je lui souris. Elle me répugne. Elle me rassure. Elle me rappelle qu'ici, en Inde, rien ne se jette, tout hommes comme objets ont plusieurs vies.



Et c'est ici que je vais vivre durant un mois, pas vraiment touriste, assurément étrangère.


2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ta phrase : "Tout, hommes comme objets, ont plusieurs vies.
    Merci pour ce billet.
    Bises

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  2. Encore un beau billet, tu écris vraiment bien..
    Bon voyage ma belle
    Bises

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