Il fait, presque chaud, le manteau est superflu, Obama est réélu et moi j'ai oublié de mettre une ceinture. Journée de merde. Elle avait si bien commencé, je me suis débrouillée pour la bousiller. Je me hais.
Dès potron minet, remontant la Canebière, j'ai su que quelque chose coinçait. Ma taille était descendue. Enfin, soyons claire, car la mienne, celle faite en creux dans ma graisse ma chair était toujours là, inutile mais là. Non, je vous cause de celle de mon pantalon qui avait décidé de prendre des vacances sur les os de mes hanches. Mon boyfeet s'était transformé en bloomer, coupe qui ne convient pas à mon style de beauté. Mais passé 1 an, à qui cela sied il ?
Toute la journée j'ai souffert. Pas physiquement, mais par manque de confort et dans mon amour propre. Toute la journée, j'ai lutté vaillant petit soldat contre l'adversité et ma bêtise. J'ai arboré un immense sourire souligné de rouge pour détourner l'attention, attirer les regards. J'ai mis du khôl sur mes yeux. Je me moquais de trop en faire. Quitte à être vue, à défaut d'être invisible, et sauver la face, je l'offrais aux passants et aux attardés. J'ai rajouté un tour de revers en trompe l'œil sur la cheville, pour faire ma maline. J'ai tiré sur mon T-sirt, créé un col V majuscule, bombé le torse, lancé un subliminal et hypocrite "regardez-moi dans les yeux". Heureusement, ma lingerie était oh wouha bababa ; en toute simplicité.
Ca a marché. Ou presque. Sauf que, lorsque la taille (du pantalon) se quille dans l'aine, faut agir. Et vite et discrètement. Enfin, le plus possible. Au fil de la journée, la chute s'accélérait, le pantalon s'élargissait, la technique s'affinait. Suis sympa, je vous raconte, sait jamais ça peut servir. Debout, vous vous mettez à marcher, d'un pas chaloupé et décidé genre danseuse du Crasy Horse, un doigt dans le passant du pantalon côté gauche, un lancé de jambe gauche tendue, volontaire voire agressive. Et on relève. Même chose de l'autre côté.
Pas trouvé mieux, si vous avez, je suis preneuse ...
Aujourd'hui, tout le monde semblait me trouver bizarre. C'est normale je souriais !
Dès potron minet, remontant la Canebière, j'ai su que quelque chose coinçait. Ma taille était descendue. Enfin, soyons claire, car la mienne, celle faite en creux dans ma graisse ma chair était toujours là, inutile mais là. Non, je vous cause de celle de mon pantalon qui avait décidé de prendre des vacances sur les os de mes hanches. Mon boyfeet s'était transformé en bloomer, coupe qui ne convient pas à mon style de beauté. Mais passé 1 an, à qui cela sied il ?
Toute la journée j'ai souffert. Pas physiquement, mais par manque de confort et dans mon amour propre. Toute la journée, j'ai lutté vaillant petit soldat contre l'adversité et ma bêtise. J'ai arboré un immense sourire souligné de rouge pour détourner l'attention, attirer les regards. J'ai mis du khôl sur mes yeux. Je me moquais de trop en faire. Quitte à être vue, à défaut d'être invisible, et sauver la face, je l'offrais aux passants et aux attardés. J'ai rajouté un tour de revers en trompe l'œil sur la cheville, pour faire ma maline. J'ai tiré sur mon T-sirt, créé un col V majuscule, bombé le torse, lancé un subliminal et hypocrite "regardez-moi dans les yeux". Heureusement, ma lingerie était oh wouha bababa ; en toute simplicité.
Pas trouvé mieux, si vous avez, je suis preneuse ...
Aujourd'hui, tout le monde semblait me trouver bizarre. C'est normale je souriais !
J'adore cette description, et oui cela nous arrive à toutes et que c'est désagréable, mais vu avec ton humour c'est super... Tu n'as pas oublié la ceinture aujourd'hui ?
RépondreSupprimerBonne journée plein de bises
Des bretelles ? ;D
RépondreSupprimerBises et garde ton sourire
Quelle journée et quelle description !
RépondreSupprimerIncroyable comment un petit accessoire peut nous bousiller une journée.
Tu m'as bien fait rire! Moi ça m'arrive souvent au boulot, et comme je bosse dans les vignes, être tout le temps en train de remonter le pantalon, c'est galère! Mais j'ai moins de spectateurs! ;)
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