Toute la journée
une petite idée vous trotte dans la tête
et finit par y planter sa tente :
"j'écris quoi ce soir ?"
Le soir arrive
et vous constatez
que votre muse a migré
et s'amuse dans de plus verts pâturages
Vous vous triturez les méninges
essayez d'attendrir la dure-mère
vous arrachez les cheveux
Et moi
là
je dis stop :
on ne touche pas au physique !
Je ferme ordi carnets cahiers et stylos
et selon l'opportunité de la soirée
un repas en famille
un apéro entre copains
un coup de fil à une amie
et dans les cas les plus désespérés
un plateau télé (branchée sur tf1, je recommande pour la vacance cérébrale ...)
avec concombre dur le visage
huile dans les cheveux
pieds dans la bassine
bref, se faire une beauté
s'occuper de moi
et mettre mon intelligence en jachère
Et savourer.
Là
vous n'êtes pas à l'abri d'un miracle :
il se peut
si vous êtes un tant soit peu chanceux
que
la muse
telle la nature
ayant horreur du vide ...
peut pointer le bout de son nez
Sinon
dans le cas contraire
moi
(oui encore moi)
je me rappelle
que si je n'ai rien à dire
je me tais
et vais me consoler
dans les bras de Morphée.
une petite idée vous trotte dans la tête
et finit par y planter sa tente :
"j'écris quoi ce soir ?"
Le soir arrive
et vous constatez
que votre muse a migré
et s'amuse dans de plus verts pâturages
Vous vous triturez les méninges
essayez d'attendrir la dure-mère
vous arrachez les cheveux
Et moi
là
je dis stop :
on ne touche pas au physique !
Je ferme ordi carnets cahiers et stylos
et selon l'opportunité de la soirée
un repas en famille
un apéro entre copains
un coup de fil à une amie
et dans les cas les plus désespérés
un plateau télé (branchée sur tf1, je recommande pour la vacance cérébrale ...)
avec concombre dur le visage
huile dans les cheveux
pieds dans la bassine
bref, se faire une beauté
s'occuper de moi
et mettre mon intelligence en jachère
Et savourer.
Là
vous n'êtes pas à l'abri d'un miracle :
il se peut
si vous êtes un tant soit peu chanceux
que
la muse
telle la nature
ayant horreur du vide ...
peut pointer le bout de son nez
Sinon
dans le cas contraire
moi
(oui encore moi)
je me rappelle
que si je n'ai rien à dire
je me tais
et vais me consoler
dans les bras de Morphée.
j'ai adoré "la muse ... ayant horreur du vide" bon après on peut se la jouer philosophe et affirmer qu'on tend vers la vacuité ;)
RépondreSupprimerbises, au final ton manque d'inspiration t'a inspiré.
Tu vois, même en ayant l'impression que tu n'as pas d'idée, tu en as trouvé quand même! J'aime bien lire tes textes après mes journées de travail, passionnantes, mais chargées.
RépondreSupprimerBises Madame J. (désolée, je n'ai pas encore cherché le mode d'emploi pour publier en non anonyme...)